Linux wins
Enfin, nous ne sommes pas loin d’ouvrir le champagne.
Dans les années précédant 2000, on voyait beaucoup de changements à venir.
La reconversion des modes de distribution et d’édition.
L’impossibilité de pouvoir faire taire une voix sur le réseau.
12 ans après, nous retrouvons aujourd’hui ces thématiques.
L’une des conquêtes les plus utiles de la technologie nous semblait être le système opérationnel Linux orchestré par le génial finlandais Linus Torvalds.
On passait parfois, aux yeux des responsables informatiques ou d’entreprise, pour des doux rêveurs lorsque nous nous aventurions à vanter les potentialités de Linux à s’imposer non dans le monde des serveurs (c’était déjà presque réalisé) mais dans son irruption dans la vie quotidienne, au travail et pour les loisirs.
Pour se consoler ou avoir le plaisir de faire un bon mot, on aimait citer en référence le mot attribué à Gandhi : D'abord ils vous ignorent, ensuite ils vous raillent, puis ils vous combattent et enfin, vous gagnez.
Par l’intermédiaire d’Android et du Google Nexus S à sortir, et aussi l’arrivée de Chrome OS, Linux va s’imposer majestueusement et en douceur dans la vie de tout un chacun, effaçant dans son calme sillage la ploutocratie industrielle inaugurée par Bill Gates et la théocratie chic et éclairée de Steve Jobs.
Il faudrait relire le livre de Linus Torvalds, lorsqu’il raconte sa première rencontre avec Steve Jobs, ce dernier voyant le potentiel de sympathie de la communauté fleurir derrière Linux, et posant la question d’un rapprochement stratégique avec les produits de la marque Apple.
Et le jeune Torvalds de répondre que ce n’était pas à lui de décider mais à la communauté qui était au bout du compte la seule qui avait la propriété du phénomène.
Oui, cet esprit de démocratie instantanée, comme un parfum de café entêtant, qui émanait de ces projets, ce souffle de liberté et d’excitation et de plaisir à travailler, donc à vivre, avait du mal à coïncider avec l’image de produits cautionnés par un petit nombre d’élus, le marché de niche d’Apple, ou l’imposition à la masse du fonctionnel désespérant et technologiquement pauvre de Microsoft.
Et pour réaliser la puissance du mouvement, il a fallu d’autres aides comme celles de Google, du mouvement Open Source avec dans sa foulée le coup de poker du Web 2.0 par O’Reilly, afin de se faire accepter par les esprits les plus rationnels de l’information propriétaire.
Pari réussi.
Dans les années précédant 2000, on voyait beaucoup de changements à venir.
La reconversion des modes de distribution et d’édition.
L’impossibilité de pouvoir faire taire une voix sur le réseau.
12 ans après, nous retrouvons aujourd’hui ces thématiques.
L’une des conquêtes les plus utiles de la technologie nous semblait être le système opérationnel Linux orchestré par le génial finlandais Linus Torvalds.
On passait parfois, aux yeux des responsables informatiques ou d’entreprise, pour des doux rêveurs lorsque nous nous aventurions à vanter les potentialités de Linux à s’imposer non dans le monde des serveurs (c’était déjà presque réalisé) mais dans son irruption dans la vie quotidienne, au travail et pour les loisirs.
Pour se consoler ou avoir le plaisir de faire un bon mot, on aimait citer en référence le mot attribué à Gandhi : D'abord ils vous ignorent, ensuite ils vous raillent, puis ils vous combattent et enfin, vous gagnez.
Par l’intermédiaire d’Android et du Google Nexus S à sortir, et aussi l’arrivée de Chrome OS, Linux va s’imposer majestueusement et en douceur dans la vie de tout un chacun, effaçant dans son calme sillage la ploutocratie industrielle inaugurée par Bill Gates et la théocratie chic et éclairée de Steve Jobs.
Il faudrait relire le livre de Linus Torvalds, lorsqu’il raconte sa première rencontre avec Steve Jobs, ce dernier voyant le potentiel de sympathie de la communauté fleurir derrière Linux, et posant la question d’un rapprochement stratégique avec les produits de la marque Apple.
Et le jeune Torvalds de répondre que ce n’était pas à lui de décider mais à la communauté qui était au bout du compte la seule qui avait la propriété du phénomène.
Oui, cet esprit de démocratie instantanée, comme un parfum de café entêtant, qui émanait de ces projets, ce souffle de liberté et d’excitation et de plaisir à travailler, donc à vivre, avait du mal à coïncider avec l’image de produits cautionnés par un petit nombre d’élus, le marché de niche d’Apple, ou l’imposition à la masse du fonctionnel désespérant et technologiquement pauvre de Microsoft.
Et pour réaliser la puissance du mouvement, il a fallu d’autres aides comme celles de Google, du mouvement Open Source avec dans sa foulée le coup de poker du Web 2.0 par O’Reilly, afin de se faire accepter par les esprits les plus rationnels de l’information propriétaire.
Pari réussi.
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