iCloud – cher individualiste, vous êtes plus seul et démuni que jamais
Maintenant qu'Apple va mettre entre les mains de tous les oublieux du contexte informatique (les neuneus ou newbies) le stockage à distance avec iCloud, on peut s'attendre au basculement d'un second continent de la logique sociale humaine dans le code informatique fait loi, après les relations avec Facebook et Twitter, il s'agit de l'usage et la consommation des œuvres d'agréments ou dites culturelles.
Steve Jobs n'a bien sûr pas inventé le cloud computing, mais après avoir arraché à Microsoft le leadership du monde de l'informatique grand public et propriétaire, c'est lui et sa compagnie qui, pour un temps, vont présider à la destinée des masses occidentales et conduire par les fonctionnalités des applications qu'il autorisera ou pas, la façon dont on pourra ou non ce servir de quelque chose qu'on aura produit ou le plus souvent acheté.
Il y a concrètement un transfert de liberté qui s'opère. Ce que vous possédez est maintenu en place par des gens et des machines dont la maintenance et la rémunération vous sont facturées légèrement, certes, mais le point le plus clair de cette histoire est que dans cet espace, les règles de circulation, de modification, de visualisation des contenus sont entre les mains de ceux que vous avez choisi et avec le protocole et les outils qu'ils seront libres de vous imposer.
En clair, vous possédez, mais le libre exercice de votre propriété est enserré dans le code d'Apple qui pourra évoluer soit dans le sens commun de vos intérêts partagés avec Apple, dans le meilleur des cas, soit dans l'unique sens des intérêts propres à Apple ou de ses partenaires industriels.
Cela ne se limitera en aucune façon à vos achats, cela impactera aussi vos films et photos de vacances, jusqu'au moindre élément de votre vie que vous leur confierez.
Toujours rien de nouveau, mais avec la voie choisie par Apple, le monde promis de l'information reste sous la pression des dinosaures de l'époque industrielle. La balle est dans le camp des consommateurs que nous sommes.
Steve Jobs n'a bien sûr pas inventé le cloud computing, mais après avoir arraché à Microsoft le leadership du monde de l'informatique grand public et propriétaire, c'est lui et sa compagnie qui, pour un temps, vont présider à la destinée des masses occidentales et conduire par les fonctionnalités des applications qu'il autorisera ou pas, la façon dont on pourra ou non ce servir de quelque chose qu'on aura produit ou le plus souvent acheté.
Il y a concrètement un transfert de liberté qui s'opère. Ce que vous possédez est maintenu en place par des gens et des machines dont la maintenance et la rémunération vous sont facturées légèrement, certes, mais le point le plus clair de cette histoire est que dans cet espace, les règles de circulation, de modification, de visualisation des contenus sont entre les mains de ceux que vous avez choisi et avec le protocole et les outils qu'ils seront libres de vous imposer.
En clair, vous possédez, mais le libre exercice de votre propriété est enserré dans le code d'Apple qui pourra évoluer soit dans le sens commun de vos intérêts partagés avec Apple, dans le meilleur des cas, soit dans l'unique sens des intérêts propres à Apple ou de ses partenaires industriels.
Cela ne se limitera en aucune façon à vos achats, cela impactera aussi vos films et photos de vacances, jusqu'au moindre élément de votre vie que vous leur confierez.
Toujours rien de nouveau, mais avec la voie choisie par Apple, le monde promis de l'information reste sous la pression des dinosaures de l'époque industrielle. La balle est dans le camp des consommateurs que nous sommes.
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