L'identité française aurait besoin de plusieurs coups de main
Une particularité intéressante de l'identité nationale est cette haine de soi qui peut resurgir à n'importe quelle occasion, même à la suite d'un match de football pour la qualification à la Coupe du Monde.
Cette tendance à l'auto-flagellation traduit à l'évidence le manque de compréhension d'une part des français de la véritable nature de ce qu'est une compétition.
Les médias classiques renforcent cette pente naturelle et statistique à chaque occasion. Ce qui est même génial c'est que la génération de 1998 de football, à l'image de Lizarazu, refuse de faire la fête, c'est vrai qu'ils l'ont bien faite en 2002 au Japon et en Corée et je ne leur en ai pas particulièrement voulu d'avoir déroulé leur célébrité sous les sunlights publicitaires et le cash relationnel comme s'il s'agissait d'un repos glorieux.
C'est une des particularités d'une génération de vainqueurs de bâtir le constat de leur infaillibilité sur une couronne de laurier toujours passagère, l'arrogance frôle souvent la honte médisante de soi. Et il est normal que celles ou ceux qui se croient élus parmi les dieux fassent et provoquent pour la suite les plus mauvais commentaires et les choix les plus douteux pour la collectivité qu'ils sont sensés représenter.
Le privilège, mais aussi, le piège de la distinction, en quelque sorte. Mais il faudra bien un jour remonter au mal de la "nécessaire" punition dans l'éducation française des élèves qui n'ont apparemment pas assez fourni d'efforts, et "ne devraient pas mériter" leur résultat sous prétexte que ce n'est pas la "bonne manière" de réussir. Nous aimons tuer le talent s'il n'est pas constant comme la nullité peut l'être, et nous rognons sans cesse la confiance de ceux qui nous entourent comme de nous-même en mémoire de cette "justice" scolaire raboteuse d'ambition.
Cette tendance à l'auto-flagellation traduit à l'évidence le manque de compréhension d'une part des français de la véritable nature de ce qu'est une compétition.
Les médias classiques renforcent cette pente naturelle et statistique à chaque occasion. Ce qui est même génial c'est que la génération de 1998 de football, à l'image de Lizarazu, refuse de faire la fête, c'est vrai qu'ils l'ont bien faite en 2002 au Japon et en Corée et je ne leur en ai pas particulièrement voulu d'avoir déroulé leur célébrité sous les sunlights publicitaires et le cash relationnel comme s'il s'agissait d'un repos glorieux.
C'est une des particularités d'une génération de vainqueurs de bâtir le constat de leur infaillibilité sur une couronne de laurier toujours passagère, l'arrogance frôle souvent la honte médisante de soi. Et il est normal que celles ou ceux qui se croient élus parmi les dieux fassent et provoquent pour la suite les plus mauvais commentaires et les choix les plus douteux pour la collectivité qu'ils sont sensés représenter.
Le privilège, mais aussi, le piège de la distinction, en quelque sorte. Mais il faudra bien un jour remonter au mal de la "nécessaire" punition dans l'éducation française des élèves qui n'ont apparemment pas assez fourni d'efforts, et "ne devraient pas mériter" leur résultat sous prétexte que ce n'est pas la "bonne manière" de réussir. Nous aimons tuer le talent s'il n'est pas constant comme la nullité peut l'être, et nous rognons sans cesse la confiance de ceux qui nous entourent comme de nous-même en mémoire de cette "justice" scolaire raboteuse d'ambition.
J'aime beaucoup la dernière phrase.
RépondreSupprimerTiens un tag en passant !
Merci beaucoup de ton passage Polluxe !
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