L'informel et le retour au bon sens : la politique au XXIème siècle
Oublions un instant les oppositions telles que droite/gauche, conservateur/progressiste.
J'ai longtemps cru que mes contemporains étaient inconstants, c'est à dire qu'ils ne voulaient plus assumer les responsabilités ou l'inconfort qui est une des rétributions du pouvoir.
Que ce soit chez les membres de l'élite citadine, qui ont énormément de mal à faire coïncider intellectuellement la position dominante de la culture occidentale avec le framework juridique produit par cette même civilisation.
Que ce soit du côté populaire où la dénonciation des élites va curieusement de pair avec le refus de supporter la prise de décision ou d'endosser les conséquences de l'orientation politique.
Non, les choses changent vraiment. Et nous sommes au point exact de notre histoire où la révélation d'Hamlet envahit les masses.
"Thus conscience does make cowards of us all;
And thus the native hue of resolution
Is sicklied o'er with the pale cast of thought,"
Dans la traduction de ce malaise :
Il semble que les gens ne veulent plus des partis, mais veulent continuer à participer à la politique.
Il semble aussi qu'ils désirent joindre des mouvements populaires ou solidaires mais ne pas être enfermés dans un positionnement classique.
Partis et politique ne peuvent plus être joints, car cette alliance a perdu sa signification pour le commun.
Au-delà de l'explication courte et polémique des observateurs sur le mouvement du Tea Party né aux Etats-Unis, le qualifiant de populiste ou de raciste ; il faut reconnaître que nous assistons à l'une des premières tentatives pour beaucoup d'indécis de pouvoir s'exprimer politiquement de manière frontale, sans obéir à une discipline et surtout sans se plier aux mensonges de circonstance des structures partisanes classiques.
L'occasion pour des centaines de gens de se reconnaître dans la défense de valeurs culturelles basiques et surtout, on l'a vu lors des Town hall meeting de pouvoir opposer à leur élus des arguments de bon sens populaire. Ces derniers souvent n'acceptant de répondre qu'au cadre formel des questions préétablies ou à la condition que la discussion ne soit pas filmée. Cela ne fit qu'ajouter au sentiment de débordement complet dont ils étaient les sujets.
Par le relais des réseaux, une autre dimension politique est en train de naître, qui ne nous rend pas plus dociles, mais disponibles à une communication plus authentique qui va faire l'économie des préparations et des intermédiaires, du formatage et des processus.
Accueillons donc ce retour à la simplicité et au bon sens, qui n'est pas innocent, car nous voulons reprendre main sur notre vie, hors des circuits institutionnels qui étaient consubstantiels à la société industrielle du XIXème siècle.
J'ai longtemps cru que mes contemporains étaient inconstants, c'est à dire qu'ils ne voulaient plus assumer les responsabilités ou l'inconfort qui est une des rétributions du pouvoir.
Que ce soit chez les membres de l'élite citadine, qui ont énormément de mal à faire coïncider intellectuellement la position dominante de la culture occidentale avec le framework juridique produit par cette même civilisation.
Que ce soit du côté populaire où la dénonciation des élites va curieusement de pair avec le refus de supporter la prise de décision ou d'endosser les conséquences de l'orientation politique.
Non, les choses changent vraiment. Et nous sommes au point exact de notre histoire où la révélation d'Hamlet envahit les masses.
"Thus conscience does make cowards of us all;
And thus the native hue of resolution
Is sicklied o'er with the pale cast of thought,"
Dans la traduction de ce malaise :
Il semble que les gens ne veulent plus des partis, mais veulent continuer à participer à la politique.
Il semble aussi qu'ils désirent joindre des mouvements populaires ou solidaires mais ne pas être enfermés dans un positionnement classique.
Partis et politique ne peuvent plus être joints, car cette alliance a perdu sa signification pour le commun.
Au-delà de l'explication courte et polémique des observateurs sur le mouvement du Tea Party né aux Etats-Unis, le qualifiant de populiste ou de raciste ; il faut reconnaître que nous assistons à l'une des premières tentatives pour beaucoup d'indécis de pouvoir s'exprimer politiquement de manière frontale, sans obéir à une discipline et surtout sans se plier aux mensonges de circonstance des structures partisanes classiques.
L'occasion pour des centaines de gens de se reconnaître dans la défense de valeurs culturelles basiques et surtout, on l'a vu lors des Town hall meeting de pouvoir opposer à leur élus des arguments de bon sens populaire. Ces derniers souvent n'acceptant de répondre qu'au cadre formel des questions préétablies ou à la condition que la discussion ne soit pas filmée. Cela ne fit qu'ajouter au sentiment de débordement complet dont ils étaient les sujets.
Par le relais des réseaux, une autre dimension politique est en train de naître, qui ne nous rend pas plus dociles, mais disponibles à une communication plus authentique qui va faire l'économie des préparations et des intermédiaires, du formatage et des processus.
Accueillons donc ce retour à la simplicité et au bon sens, qui n'est pas innocent, car nous voulons reprendre main sur notre vie, hors des circuits institutionnels qui étaient consubstantiels à la société industrielle du XIXème siècle.
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