Les donneurs de leçons actuels : un bel exemple...

Les sociaux-démocrates désillusionnés par le tour que prend le bilan de leur prise des responsabilités, vont laisser un champ de ruines en France. Douloureux résultat, qui laissera comme marque principale de leur passage au pouvoir, une idéologie molle, qui pour s'échapper du peuple ou refuser de lui rendre des comptes, a décidé de ne pas faire trop de bruit.
Tout juste donner des leçons d'histoire...

20 ou 30 années de perdues pour la France.
Ces seigneurs de l'entropie qui ont établi une forme de prévarication sur l'optimisme national puis crurent oblitérer le destin, parce que "non, de toute façon, ce monde n'a aucune signification et le commun des mortels", c'est à dire le peuple, "ne peut avoir aucune idée de cela."

Pierre Haski, élite consommable médiatique, produit la énième pelleté de terre sur le corps du Général de Gaulle, bien longtemps après. Comme si le contentieux avec le grand ancêtre n'était pas réglé, comme si la jalousie de son système et de sa génération n'avait de cesse de vouloir assassiner la mythologie en politique, ce royaume des ombres qui  est resté muet et interdit pour cette génération des médias.

Ils se sont toujours défiés de cette forme d'idéalisme français. Ils ne se sont jamais accoutumés à l’irrationnel présent dans l'appétit des songes et des apparences en politique. Ils n'étaient pas nés pour cela, ils n'avaient pas le talent, la sensibilité, encore moins l'inspiration.

Ils ont cru, comme on le croit en sovkhoze, que la voie d'un tiède compromis était la plus nécessaire, la plus urgente, et ont oublié dans leur comportement qu'ils punissaient la liberté même d'exister.

La vie ne leur a appris que cette ambition : tenir bon et sur place. Surtout ne rien entreprendre pour ne pas fâcher outre-Atlantique ou outre-Rhin, ne pas fâcher et se repaître du désaccord ou du conflit comme d'une faute impardonnable. Politique d'une conscience qui n'était jamais en harmonie avec le monde, patiente application du boutiquier du phénomène sociétal.

Ce qui est amusant c'est que des vivants d'aujourd'hui en démantelant la symbolique de l'effort et de l'exigence ainsi que celle du roman républicain français resteront comme un volet d'indécision si commun dans l'histoire humaine. Une transition pénible et vite oubliée.

Pierre Haski peut donner l'illusion de rester insensible à la mémoire de De Gaulle, mais il ne peut s'empêcher de donner son petit coup de pied de l'âne ; c'est son droit, mais au bout du compte, on voit bien qu'il lui est impossible de ne pas manifester à l'encontre de la figure historique soit un peu de crainte, soit un peu d'envie, et ainsi de continuer à la faire vivre.

Et ce genre de personne veut nous donner des leçons d'avenir ?

#fail

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