Serez-vous rétro-sexuel ?
L'ancienne interface de Facebook vous permet encore de rechercher les personnes que vous avez perdues de vue au cours de votre vie. On vous avait pourtant dit que c'était Facebook lite, qui était "de la bombe !" Pourtant qui n'a pas essayé de retrouver son ancien amour de collège, de lycée ? Une fois que vous aurez repris contact, avec lui ou elle, ferez vous comme tant d'autres ? Retenterez-vous le voyage vers la sensation de votre premier baiser ? Vivre une aventure rétro-sexuelle, voilà la magie de la réalité d'aujourd'hui.
Plus les réseaux sociaux existent, plus ils semblent adresser non des thématiques universelles mais des préoccupations culturelles et personnelles bien plus locales et intimes que les technologies qui y sont employées. Et l'âge où l'on se porte vers ces nouveaux jeux grandit, 30, 40, 50 ans.
Amusons-nous, deux jeunes amants d'aujourd'hui, peuvent se dire : "séparons-nous maintenant, dans 15, 20 ou 30 années, nos retrouvailles n'en seront que plus intenses, car nous vivrons une belle histoire rétro-sexuelle comme le font nos aînés, aujourd'hui."
Je ne comprends pas, à la lecture de mon agrégateur je croyais que le Web était affaire de jeunes, ou de natifs numériques (digital natives), que les flux du Web domineraient la nostalgie, que l'objet stratégique tant rêvé était la recherche en temps réel (real-time search) et non la recherche ciblée de personnes dont les flots du temps nous avaient éloignés, que les personnes morales allaient venir rencontrer des personnes physiques pour partager un instant privilégié, dédié à la consommation et non que des flammes viendraient se rallumer sur l'autel de rapports touchants parce que désintéressés.
Ce qu'il y a d'amusant dans cette histoire, c'est qu'il y semble se dessiner la certitude que ce qui est raconté dans les médias, à propos du phénomène des réseaux sociaux, ne fait incidemment qu'effleurer les préoccupations des utilisateurs. Ce genre de constat devrait inciter les connaisseurs à plus d'humilité, et à changer d'état d'esprit avant que le fossé entre les usages réels et leurs croyances ne grandisse jusqu'à devenir infranchissable.
Plus les réseaux sociaux existent, plus ils semblent adresser non des thématiques universelles mais des préoccupations culturelles et personnelles bien plus locales et intimes que les technologies qui y sont employées. Et l'âge où l'on se porte vers ces nouveaux jeux grandit, 30, 40, 50 ans.
Amusons-nous, deux jeunes amants d'aujourd'hui, peuvent se dire : "séparons-nous maintenant, dans 15, 20 ou 30 années, nos retrouvailles n'en seront que plus intenses, car nous vivrons une belle histoire rétro-sexuelle comme le font nos aînés, aujourd'hui."
Je ne comprends pas, à la lecture de mon agrégateur je croyais que le Web était affaire de jeunes, ou de natifs numériques (digital natives), que les flux du Web domineraient la nostalgie, que l'objet stratégique tant rêvé était la recherche en temps réel (real-time search) et non la recherche ciblée de personnes dont les flots du temps nous avaient éloignés, que les personnes morales allaient venir rencontrer des personnes physiques pour partager un instant privilégié, dédié à la consommation et non que des flammes viendraient se rallumer sur l'autel de rapports touchants parce que désintéressés.
Ce qu'il y a d'amusant dans cette histoire, c'est qu'il y semble se dessiner la certitude que ce qui est raconté dans les médias, à propos du phénomène des réseaux sociaux, ne fait incidemment qu'effleurer les préoccupations des utilisateurs. Ce genre de constat devrait inciter les connaisseurs à plus d'humilité, et à changer d'état d'esprit avant que le fossé entre les usages réels et leurs croyances ne grandisse jusqu'à devenir infranchissable.
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