Vivre sous la terreur de concepts fabriqués
Il n'y a rien de pire pour tout homme qui désire progresser ou du moins le tenter, que d'avoir à vivre sous un corpus de principes qui échappent à l'entendement. L'une des bêtises qui court la France n'est pas de verser dans le bons sens, au contraire, c'est celle de vivre sous l'étreinte de la pensée de quelques-uns.
On veut nous mettre camisole, parce que la religion et le dogme ne sont plus en cours chez nos contemporains, il faudrait que des clercs d'un autre ordre nous livrent à des servitudes supplémentaires qui ne sont inscrites ni dans la Constitution, ni dans les lois, ni même dans des recueils de bons usages ou de bonnes pratiques. Voici qui il faut aimer et qui il faut détester. Voici ce qu'est être de gauche et ce qu'est être de droite. Et souvent il y a bien pire que d'obéir aux bulles papales qui sont loin d'être aussi sottes que les éditoriaux des chefs de gare de l'opinion.
Nous avons vu cela, postés de l'Internet assez récemment, avec les leçons de morale inversées faites à des blogueurs, avec des émissions de reportage mettant, par exemple, sur le même plan l'addiction au drogues dures et celle des jeux connectés. Des situations sont tirées de la foule, généralisées, analysées, puis mises au rang de faits de société. Jamais on a autant eu besoin d'esprit critique comme de mesure pour espérer se dégager de cette tunique de Nessus.
Le plus cruel c'est que nos représentants nationaux peuvent aussi bien tomber dans ce piège, étant donné que les études d'opinion sont censées refléter les préoccupations villageoises. Plus j'observe, plus je crois qu'il y a une indécence à culpabiliser des gens, ou à leur faire accroire qu'ils doivent se limiter aux arrêts prononcés sur un papier à grand tirage, au micro ou face à l'objectif d'une caméra. Si l'on peut tirer un enseignement ou du plaisir d'une souffrance, parfois, nous avons en revanche aucune espèce d'intérêt à nous laisser posséder par ces homélies laiques ou par de faux ridicules.
Qu'en pensez-vous ?
On veut nous mettre camisole, parce que la religion et le dogme ne sont plus en cours chez nos contemporains, il faudrait que des clercs d'un autre ordre nous livrent à des servitudes supplémentaires qui ne sont inscrites ni dans la Constitution, ni dans les lois, ni même dans des recueils de bons usages ou de bonnes pratiques. Voici qui il faut aimer et qui il faut détester. Voici ce qu'est être de gauche et ce qu'est être de droite. Et souvent il y a bien pire que d'obéir aux bulles papales qui sont loin d'être aussi sottes que les éditoriaux des chefs de gare de l'opinion.
Nous avons vu cela, postés de l'Internet assez récemment, avec les leçons de morale inversées faites à des blogueurs, avec des émissions de reportage mettant, par exemple, sur le même plan l'addiction au drogues dures et celle des jeux connectés. Des situations sont tirées de la foule, généralisées, analysées, puis mises au rang de faits de société. Jamais on a autant eu besoin d'esprit critique comme de mesure pour espérer se dégager de cette tunique de Nessus.
Le plus cruel c'est que nos représentants nationaux peuvent aussi bien tomber dans ce piège, étant donné que les études d'opinion sont censées refléter les préoccupations villageoises. Plus j'observe, plus je crois qu'il y a une indécence à culpabiliser des gens, ou à leur faire accroire qu'ils doivent se limiter aux arrêts prononcés sur un papier à grand tirage, au micro ou face à l'objectif d'une caméra. Si l'on peut tirer un enseignement ou du plaisir d'une souffrance, parfois, nous avons en revanche aucune espèce d'intérêt à nous laisser posséder par ces homélies laiques ou par de faux ridicules.
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