Nicolas Vanbremeersch sur le Web politico-social

Oui, on va rire, surtout lors de la prochaine crise financière - que l'on espère le plus tard possible - c'est sûrement pour cela qu'on en parlera dans les relais de l'information. La plaisanterie est reine...

Marier le ressentiment et les confettis, montre une disposition de l'esprit particulière que l'on pourrait nommer, non le politiquement correct, mais le juste retour de la morale et de la censure dans l'opinion quotidienne.
S'offusquer de manière potache dans les cafétérias des Ecoles, des Universités pour se convaincre d'un affranchissement de son statut de serf républicain, puisque les règles du jeu sont abolies pour tout un chacun, notamment sur le népotisme. Et que l'on sait qu'on est prêt à l'humiliation discrète d'un piston parce que la société est dure.
A se croire malin, on en est pas moins idiot de favoriser la société dans ses bas instincts, de croire qu'on fait œuvre humanitaire en critiquant ce qui exacerbe la souffrance, plutôt que de se confronter silencieusement à cette souffrance que l'on évite comme la pire des maladies contagieuses.
C'est encore une fois le ventre qui parle, et je note qu'il faut donc que le politique apprenne à mettre les ventres rieurs de son côté. Beau projet que voilà, où la coalition des cours d'école l'emporte nécessairement sur les fragiles solidarités adultes.

en référence à :
"Ceci dit, bien des acteurs politiques feraient bien d'en prendre de la graine: dans un monde où l'économie de l'attention est clé, il faut apprendre à mettre les rieurs de son côté, c'est un levier fantastique pour amener à soi les masses picoreuses de l'Internet."
- Le web, moteur de l'affaire Jean Sarkozy | slate (afficher sur Google Sidewiki)

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